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Pour se remettre au vert, pourquoi ne pas le lâcher avec Dry January ?

Les fêtes de fin d’année sont souvent l’occasion de grands moments festifs où alimentation riche et consommation d’alcool sont des invités célèbres. En janvier, nous sommes de plus en plus nombreux à tenter de retrouver la forme en consommant mieux et en réduisant drastiquement les excès en tout genre. Le Dry January ( « le défi de janvier ») a ainsi réussi à s’imposer depuis 2013 dans un grand nombre de pays. Mais en quoi consiste précisément ce grand mouvement ?

Dry January : un mois pour réfléchir à notre consommation d’alcool

Le mois sans alcool, le Dry January, consiste tout simplement à ne pas boire d’alcool durant la totalité du mois de janvier. Le Dry January ne cherche pas à diaboliser l’alcool, ni même à jouer de la privation ou pire de la prohibition. Il vise principalement à rompre nos automatismes avec l’alcool qui, bien plus qu’une autre substance psychoactive, jouit toujours d’une image conviviale tel un facteur de socialisation quasi obligatoire, voire pour les plus jeunes, d’identification.

Il est aussi le sujet de tous les paradoxes : là où une grande majorité de parents s’inquiètent des effets de l’alcool sur leurs enfants, une enquête récente révélait que 70 % des Français majeurs ne semblent avoir aucun problème à laisser des mineurs consommer de l’alcool durant les fêtes1. De plus, cette même enquête relevait que la moitié des personnes interrogées souhaitait faire baisser son budget alcool pour des raisons économiques alors que, pour la majorité d’entre eux, l’alcool serait « essentiel » durant les fêtes

C’est justement à tous ses liens paradoxaux portant vers une trop grande banalisation de l’alcool que le Dry January souhaite réellement s’opposer. Car l’alcool a beau propulser l’idée du partage, amical ou familial, rappelons tout de même qu’il est le deuxième facteur de cancer en France et la première cause de consultation aux urgences2. Selon les données de Santé publique France, près d’un quart des Français dépassent les repères de consommation d’alcool, à savoir pas plus de deux verres par jour et pas tous les jours.

Le Dry January au travail, défiez-vous entre collègues ?

Le Dry January est donc avant tout un moyen de reprendre le contrôle sur nos consommations d’alcool, notamment en cherchant à en inventer d’autres. Sans distribution de bons ou de mauvais points, car il ne s’agit pas d’interdire l’alcool mais d’apprendre ou de réapprendre à limiter son association immédiate à tous nos moments conviviaux.

« Le Défi de Janvier -Dry January- c’est un challenge positif, ludique et collectif, à relever en famille, entre amis ou entre collègues mais aussi de façon individuelle. Chacun est libre de le relever à sa manière ! » 

site internet de Dry January

Pourquoi ne pas challenger vos collègues de travail afin de vous soutenir dans la durée, ensemble nous sommes plus forts. N’hésitez pas à consulter notre article Pots et repas de fin d’année en entreprise : et si on se souhaitait vraiment une bonne santé… sans trinquer ? afin de trouver vos nouveaux alliés du Dry January au travail. 

Qui plus est, nous noterons que, selon plusieurs études, la majorité des participants au Dry January font perdurer leurs bonnes habitudes bien au-delà du mois sans alcool. Alors, souhaitons-nous réellement une bonne santé !

  1. https://www.francetvinfo.fr/sante/cancer/70-des-francais-trouvent-acceptable-de-faire-gouter-de-l-alcool-aux-mineurs-pour-les-fetes-de-fin-d-annee-selon-un-sondage-de-la-ligue-contre-le-cancer_6251517.html ↩︎
  2. https://www.francetvinfo.fr/sante/cancer/70-des-francais-trouvent-acceptable-de-faire-gouter-de-l-alcool-aux-mineurs-pour-les-fetes-de-fin-d-annee-selon-un-sondage-de-la-ligue-contre-le-cancer_6251517.html ↩︎

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