Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Travailler en open-space : quels effets sur la santé ?

Une étude récente de la Dares révèle que les conditions de travail en open space sont moins favorables que celles en bureau classique, impactant négativement la santé des salariés. Bien que cet environnement soit devenu courant, accueillant environ 3,2 millions de travailleurs en France, (soit 40% des employés de bureau), son impact sur la santé n’avait pas été étudié jusqu’à présent.

Les chiffres dévoilés par l’étude mettent en lumière des différences démographiques entre les travailleurs en open space et ceux en bureau classique. Les premiers sont généralement plus jeunes (21 % ont moins de 30 ans en open space contre 13 % en bureau classique) et plus urbains (59 % résident dans une métropole d’au moins 500 000 habitants contre 45 % pour ceux travaillant dans un bureau classique), mais partagent souvent le même statut professionnel de cadre ou de profession intermédiaire.

Parmi les métiers les plus fréquemment exercés en open space, on retrouve ceux liés à l’informatique, à l’administration et au commerce. Malgré tout, le télétravail semble être une option privilégiée par les salariés en open space, offrant la possibilité d’un environnement de travail moins bruyant et plus propice à la concentration.

Les conclusions de l’étude, sont claires : les salariés en open space rencontrent des conditions de travail globalement moins bonnes que leurs homologues en bureau classique. Les open spaces, souvent mal aérés et bruyants, exposent les travailleurs à des températures élevées et à une distraction accrue, ce qui affecte leur concentration et leur productivité.

De plus, les salariés en open space seraient soumis à une intensité de travail plus élevée, avec des contraintes de rythme plus fréquentes et moins de flexibilité dans l’organisation de leur travail.

Sur le plan de la santé, les salariés en open space sont plus susceptibles de ressentir des douleurs physiques, avec 34 % ayant souvent ressenti des douleurs au cours de l’année précédant l’enquête, contre 27 % en bureau classique.

Découvrez également