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Mois sans tabac : état des lieux du tabagisme en Pays de la Loire

À l’approche du Mois sans tabac, l’Observatoire régional de la santé (ORS) des Pays de la Loire a récemment publié des données clés sur le tabagisme et l’usage des traitements nicotiniques de substitution (TNS) dans la région. Ces chiffres montrent une baisse encourageante du tabagisme, notamment chez les jeunes et les hommes. Faisons le point sur ces tendances positives.

Le recul du tabagisme en Pays de la Loire

En 2021, environ 600 000 personnes fument quotidiennement en Pays de la Loire, soit 22 % des 18-75 ans, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne nationale (25 %). Cependant, des disparités socioprofessionnelles persistent : 35 % des ouvriers fument contre 9 % des cadres et professions intellectuelles supérieures.

Entre 2010 et 2021, le tabagisme a baissé de 26 % à 22 % chez les 18-75 ans. Cette tendance est particulièrement marquée chez les 18-34 ans, où le taux de fumeurs a chuté de 45 % en 2010 à 23 % en 2021. En revanche, la baisse est plus modérée chez les 35-54 ans (de 29 % à 27 %) et les 55-75 ans (de 15 % à 7 %).

Usage de la cigarette électronique et volonté d’arrêter

En 2021, 6 % des 18-75 ans utilisaient régulièrement la cigarette électronique en Pays de la Loire. Parmi eux, 49 % étaient encore fumeurs, tandis que 40 % étaient des ex-fumeurs quotidiens. Par ailleurs, 60 % des fumeurs déclarent vouloir arrêter de fumer, un chiffre plutôt encourageant pour les futures campagnes de sevrage tabagique.

Augmentation des traitements nicotiniques de substitution (TNS)

Le recours aux traitements nicotiniques de substitution (TNS) a augmenté en 2023 : 58 000 Ligériens en ont bénéficié, soit une hausse de 10 % par rapport à 2022. Cette augmentation est plus marquée chez les plus âgés : +13 % chez les plus de 50 ans, +7 % chez les 30-49 ans et +6 % chez les moins de 30 ans.

La Sarthe enregistre une augmentation notable avec 8 300 bénéficiaires, soit +10 % par rapport à l’année précédente. Sur l’ensemble de la région, 82 % des TNS sont prescrits par des médecins généralistes, contre 92 % en 2016, montrant une diversification progressive des prescripteurs.

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